Le film d’animation « Vice Versa » a souvent provoqué plus d’émotions chez les parents que chez les enfants ou ados. Pourquoi ? Tout simplement parce que les nouvelles générations sont beaucoup plus à l’aise que nous dans la connaissance et la gestion des émotions. Reprenons les quatre émotions clés du film (je laisse de côté le dégoût dont la présence dans ce film n’est que pour attirer les ados très friants de cette émotion dans leur séquence de transformation humaine). Nous avons donc la peur, la colère, la joie et la tristesse.

Dans encore beaucoup d’organisations, laisser libre cours à ses émotions est mal vu voire interdit. Nous n’avons pas le droit d’être triste : c’est une marque de faiblesse. Avoir peur ? Oulà, mais que vont penser les autres si je le montre ? La joie : « il est joyeux … ça cache quelque chose de louche ! ». Seule la colère est autorisée, on a le droit d’être en colère, ça colle avec la logique du système qui veut que les forts dominent les faibles (à ce titre je vous invite à voir ou revoir le TedX d’Emmanuelle Diaz sur le sujet).

« On ne laisse pas ses émotions à la porte de l’entreprise le matin en arrivant. »

Sauf que non … au risque de choquer, on ne laisse pas ses émotions à la porte de l’entreprise le matin en arrivant, elles sont avec nous. Pire ! Elles sont nous. Elles nous délivrent un message qu’il faut écouter. Ne pas le faire c’est risquer une accumulation et tendre un élastique qui tôt ou tard va revenir claquer en pleine figure sous formes diverses et variées pouvant aller jusqu’au burn out.

Accueillir ses émotions, savoir les exprimer intelligemment, traduire le message qu’elles délivrent, voilà un geste à faire et à propager tous les jours. Cela va permettre de passer d’un état de méfiance à celui de la sécurité intérieure, de transformer le rapport de force en relation constructive.

« Il faut tendre vers plus de souplesse, plus de travail collaboratif. »

Chez Perfony, nous avons la conviction que les systèmes ont leur raison d’être mais qu’il faut savoir les faire évoluer. Il faut tendre vers plus de souplesse, plus de travail collaboratif incluant les partenaires extérieurs (client, fournisseurs, sous-traitant). Nous prônons la mise en place d’espaces de respirations au sein des contraintes systémiques pour alimenter la créativité et transformer la structure en organisation apprenante, pour le plus grand bénéfices des clients et des équipes.