Lutter contre la sur-information sans passer à côté des signaux importants. Nous sommes tous sous la pression de la sur-information, le pire étant les cas dans lesquels la dernière information fait foi dans la prise de décision ou d’analyse. Ce qui d’abord est faux et ne fait que renforcer cette quête.

Le management visuel rentre dans le cadre général de la communication.

Il est utile et essentiel car il est le moyen de décliner une stratégie vers un ensemble qui peut être vaste.

Une communication se décline selon 3 cercles :

  • L’individu et son environnement de travail immédiat,
  • La vie de l’équipe,
  • Le territoire communautaire, autrement appelé la vie de l’entreprise.

A chacun de ces cercles va correspondre une logique de communication dans l’espace et le temps : en partant de l’histoire pour aller à l’atteinte des résultats de la période, en passant par la tenue vestimentaire, le badge, l’organigramme, les informations sociales …
Il s’agit donc de réussir à toucher sa cible en évitant 2 écueils majeurs : la surinformation et le manque de dynamisme.

La première règle est de différentier les signaux de l’information à proprement dite. Il faut hiérarchiser l’information.
L’information doit également être présentée simplement. Il faut séparer les messages selon leur degré d’actualité. Les gens vont voir les panneaux plus pour se tenir au courant (sentiment d’appartenance au groupe) que par intérêt. Il faut donc des changements fréquents, mais pas forcément en totalité.

La plupart des entreprises commencent par mettre en place l’affichage puis constatent la difficulté d’animation. C’est l’inverse qu’il faut faire : concevoir l’animation (mise à jour, réunion, présentation, à qui ça sert), puis mettre en place l’affichage.

Conditions et astuces pour mettre en place le management visuel :

  • Être un projet porté par la direction et se décliner au niveau de l’encadrement
  • Avoir la volonté de « parler vrai »
  • Bien définir l’étendue de la communication visuelle : sur le fonds et physiquement
  • Utiliser des symboles et des pictogrammes efficaces
  • Utiliser des schémas simples
  • Ne pas hésiter à se mettre à la place des lecteurs
  • Commencer par un chantier pilote en impliquant les opérationnels
  • Ne pas trop en dire : pousser un signal et mettez à disposition les informations complémentaires qu’on ira chercher si besoin